Monsieur Thomas LATHOUWERS

Domicilié à Voroux-lez-Liers (4451)
Né à Membruggen (3770) le samedi 18 octobre 1919
Décédé à Vottem (4041) le mardi 1 septembre 2009 à l'âge de 89 ans
Epoux de Madame Marie VOETS

Espace « condoléances » 

Cet espace condoléances a été créé le mardi 1 septembre 2009.

Les hommages

1 hommage  
Hommage 

Cher fils, chère fille,

Le jour où tu trouveras que j’ai vraiment vieilli, essaie d’avoir de la patience envers moi et essaie surtout de me comprendre.

Si je me salis en mangeant, si j’éprouve de la difficulté à m’habiller, sois patient mon fils, sois patiente, ma fille !

Souviens-toi des heures que j’ai passées à t’apprendre toutes sortes de nouveaux gestes quand tu étais petit garçon, petite fille. Tenir ta cuiller, ton crayon, attacher tes boutons, nouer tes lacets, … et tant d’autres.

Si je répète des dizaines de fois la même chose, ne m’interromps pas ! Ecoute-moi !

Lorsque tu étais très jeune, tu voulais que je te relise sans cesse la même histoire … avec les mêmes mots … soir après soir, jusqu’à ce que tu t’endormes.

Si je ne me lave plus aussi souvent sous la douche, si je n’ai plus envie de changer de vêtements, ne me réprimande pas. Et ne me dis pas que c’est une honte.

Souviens-toi combien de raisons je devais t’inventer pour te faire prendre un bain, te faire laver « dans tous les coins » et te convaincre de t’habiller de propre.

En voyant mon ignorance devant les nouvelles technologies, ne te moque pas de moi, mais laisse-moi plutôt le temps d’assimiler tout ça et de tenter de comprendre.

Je t’ai appris tant de choses qui te paraissaient difficiles.

Quand mes pauvres jambes ne me permettront plus de me déplacer comme avant, tends-moi les bras comme je tenais tes petites mains pour t’aider à faire tes premiers pas.

S’il m’arrive à l’occasion de manquer de mémoire ou de ne pouvoir suivre une conversation, laisse-moi le temps nécessaire pour me souvenir … et si je ne parviens pas, ne t’énerve pas, ne me méprise pas car pour moi, le plus important, c’est que tu sois là, c’est d’être avec toi.

Ne sois pas triste face à ma vieillesse et à mes limites.
Essaie de bien comprendre ce que je vis, comme je l’ai fait moi-même à ta naissance.

Un jour, tu comprendras que malgré toutes mes erreurs, j’ai toujours voulu le meilleur pour toi et que je préparais le terrain pour faire de toi l’adulte responsable et debout que tu es à présent.

Ma seule façon de t'accompagner maintenant, c’est un sourire et mon cœur empli d’amour pour toi.

Je t’aime mon fils, ma fille

Ton papa, ta maman

Francoise lathouwers- 05-09-09

 
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